The Ballroom Thieves

« Unlovely »

Coup de coeur pour un album qui en trois titres, passe d’un soul-gospel blanc déchirant à une chanson entre Free et Fleetwood Mac, avant d’évoquer en haute qualité, Stax et l’immarcescible Otis Redding. Sans que cela ne sonne jamais comme une parodie. Sans doute, parce que la musicalité intrinsèque de ce troisième album du trio de Boston touche aux chakras. À commencer par la voix majeure du lot, Calin Peters, petite-nièce putative de Janis Joplin ( Begin Again), bien secondée par Martin Earley, viscéral quand il ramène aux Stones essentiels d’ Exile on Main St., humidité rhythm’n’blues poivrée de cuivres ( Vanity Trip). Au final, peu importent les références imputables à ces trois trentenaires, leur musique vibre et c’est ce qui compte et fonctionne. Plutôt brillamment.

Distribué par V2 Records.

8

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