« Tell Me What You Miss the Most »

La grâce ne tient pas à grand-chose. Sur le deuxième album de l’Américaine Tasha, elle repose notamment sur un songwriting folk aussi délicat qu’élégant. La poètesse-musicienne chicagoane queer est engagée politiquement, militant contre le racisme et les violences policières. Trois ans après Alone at Last, son propos est cependant plus personnel et intime. Tasha chante ici moins la rupture que l’absence, quand elle se transforme en manque lancinant. Elle le fait avec une délicatesse touchante, sans jamais sombrer dans le mélodrame (la flute sautillante de Perfect Wife). Même quand elle s’épanche sur un morceau comme Sorry’s Not Enough, l’écriture reste lumineuse.  » And spring will come » , promet-elle ainsi sur Dream Still.

Distribué par Father/Daughter.

7

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content