Shadows

À rebours des canons hollywoodiens, John Cassavetes impose, dès son premier film, un style éminemment personnel, captant, caméra à l’épaule et dans le noir et blanc granuleux du 16mm, le malaise existentiel d’une génération, une jeunesse noire confrontée au racisme. Soit une fugue polyphonique, comme improvisée dans la nuit new-yorkaise au son de la partition jazzy de Charlie Mingus. Et un film-dérive dont l’intense sentiment de liberté et de vérité dispense un trouble intact.

John Cassavetes, 1959

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