Shackleton (with Anika)

« Behind the Glass »

éLECTRO. Distribué par Woe To The Septic Heart.

8

Qu’elle reprenne Bob Dylan, Yoko Ono et Ray Davies encadrée par Geoff Barrow de Portishead et ses potes de Beak ou monte un projet (Exploded View) avec des musiciens mexicains sur le label Sacred Bones, Anika (Henderson, dixit sa carte d’identité) est l’une des choses les plus fascinantes qui soient arrivées à la musique depuis Nico. L’ancienne journaliste politique s’est cette fois associée à Sam Shackleton. Un électronicien du Lancashire exilé comme elle à Berlin, innovateur de la scène dubstep qui dirigea pendant trois ans le label Skull Disco. Avec cet homme étrange qui remixe à ses heures perdues les Nippones de Nisennenmondai, Anika signe un disque ensorcelant et mystique de psychédélisme noir. Quatre longues pistes aux allures sacrées qui ont la transe expérimentale et l’ambiance lugubre. Flippant et fascinant, paranoïaque et éthéré, Behind the Glass est l’antithèse des tubes d’été. Une expédition minimaliste et spirituelle dans l’obscurité. Splendide et envoûté.

J.B.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content