Sculptrices, ni muses ni modèles

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C’est une généralité, un constat universel, un phénomène encore très contemporain en bien trop de domaines: l’Histoire oublie les femmes. C’est le cas dans un tas de secteurs d’activités. Jusque dans la création culturelle à vrai dire… A fortiori la sculpture, cette discipline où l’on frappe, l’on fond, l’on taille, perçue comme l’art physique et masculin par excellence. Les femmes ont toujours été là, radicales, inventives au même moment que les hommes mais ont été complètement oubliées et négligées. Émilie Valentin retrace ici leur destin de manière historique et chronologique, depuis le XVIe siècle, en Italie, où pour la première fois le nom d’une sculptrice a été répertorié (Properzia de’ Rossi) jusqu’à nos jours. Elle raconte les oeuvres de femmes attribuées à des hommes, les sculptrices adoptant des noms masculins et les contributions tues. Mais aussi les difficultés d’apprendre, l’interdiction de la femme dans les écoles et le dénigrement. Et puis son entrée à l’académie des Beaux-Arts et les premières récompenses… Un docu passionnant et nécessaire.

Documentaire d’Émilie Valentin.

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