Sally Mann

© BODY FARM SALLY MANN

À partir du 16 juin prochain, le Jeu de Paume à Paris consacrera une rétrospective au travail de Sally Mann (1951, Lexington). Le scénario? Un accrochage dont l’ambition double est de présenter  » à la fois une vue d’ensemble de l’oeuvre de l’artiste sur quatre décennies » et  » une fine analyse de la manière dont le legs du Sud -à la fois patrie et cimetière, refuge et champ de bataille- transparaît dans son travail comme une force puissante et troublante qui continue de modeler l’identité et le vécu de tout un pays« . Alors que l’on retient souvent Body Farm -pour rappel, une série sulfureuse autour de la décomposition des corps, donnant à voir la progressive désintégration de la chair et l’apparition consécutive de la charpente osseuse- lorsque l’on évoque la pratique de cette photographe américaine, l’expo Mille et un passages sera l’occasion d’embrasser plus largement les contours de son oeuvre. Envie de préparer sa visite? On ne saurait trop conseiller un détour par le site qui présente une sélection révélatrice d’images. Arrêt obligatoire sur Proud Flesh et Southern Landscapes explorant respectivement la nudité et le paysage. Pas question non plus de rater, sous la section « Other Media », le très éclairant documentaire de neuf minutes portant le titre Collodion and the Angel of Uncertainty.

www.sallymann.com

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