Roméo Elvis

Pote de toujours, Roméo Elvis ne manque jamais une occasion de citer L’Or du Commun dans ses morceaux ou en interview. Alors que sort son nouveau single, TPA, il évoque ses camarades.

Votre première rencontre?

C’était à la Tentation, un café-salle de concert, rue de Laeken. Après leur concert, on a un peu discuté, en se disant que ce serait cool de se revoir. Quelques semaines plus tard, on se retrouvait. Mais maintenant que j’y pense, je n’en ai jamais parlé, j’avais déjà croisé Félé Flingue, lors d’un week-end de jeux de rôle, en Ardenne. Donc la première fois qu’on s’est rencontrés, on devait être déguisés en gobelins ( rires).

Jusqu’à quel point ont-ils été importants, et le sont restés?

Quand je les ai rencontrés, j’étais vraiment nulle part. Je me contentais d’enregistrer des vidéos que je ne postais pas. En les rejoignant, c’était un peu comme si un rêve se réalisait. Je me sentais enfin à ma place. Et aujourd’hui? Disons que maintenant, c’est surtout eux qui profitent de ma popularité ( rires). Non, je rigole. C’est tellement évident que ce sont mes potes. C’est une histoire d’amour, avant d’être une histoire de succès. Et puis ce sont des gars qui ont toujours poussé la réflexion et le contenu avant le jeu d’images ou les chiffres. Avec le temps, cette vision s’est encore aiguisée. Aujourd’hui, franchement, en termes de sens, d’écriture affûtée, à part quelqu’un comme Damso, je ne vois pas trop qui d’autres fait des propositions aussi abouties

Il n’a jamais été question d’intégrer le groupe?

J’aurais trop voulu. Mais j’ai vite compris que ça ne se ferait pas. C’est des gars qui ont toujours beaucoup cogité. Ils ont toujours su ce qu’ils faisaient, où ils voulaient aller. Si j’avais rejoint le groupe, honnêtement, j’aurais fini par foutre le bordel, je suis trop grande gueule, j’aurais pris trop de place.

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