Renaissance (tome 1)

Les auteurs de Carmen McCalum remettent le couvert avec une nouvelle série de science-fiction prévue en trois volets, racontant l’invasion de la Terre par une puissance extraterrestre. Le thème est presque aussi vieux que le genre, du moins depuis H.P. Lovecraft. La particularité est qu’il est vu par le prisme des envahisseurs. Le terme est également mal choisi, car les aliens sont là pour sauver ce qui peut encore l’être sur cette planète aux ressources épuisées. En revanche, le Terrien nourri aux films d’action et aux scénarios catastrophes vivant sur une planète rongée par les maladies, en conflit perpétuel et faisant face à la montée des eaux ou luttant contre des incendies gigantesques, panique « légèrement » à la vue des vaisseaux spatiaux de la taille d’une ville apparus dans le ciel. Si certains résistent aux visiteurs, d’autres collaborent après avoir compris le bien-fondé de leur action. Swänn et Sätie, jeunes mariés, originaires de la planète Näkän et issus de la première vague de débarquement, s’occupent chacun d’un secteur terrestre et devront faire face aux difficultés rencontrées dans ce nouveau monde. Si l’idée n’a été que peu exploitée en science-fiction, et plutôt du côté de l’humour, le traitement est ici des plus classiques. Cela reste efficace pour cette chouette série B, qui n’en est néanmoins qu’au stade de l’introduction.

Renaissance (tome 1)

De Fred Duval, Emem et Frédéric Blanchard, Éditions Dargaud, 64 pages.

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