Pink Room

« Putain Royale »

Besoin de te défouler, de te décrasser les oreilles et d’évacuer toute l’anxiété de ta vie de confiné? Tu tournes chez toi comme un lion en cage et comptes les semaines, les jours, les heures depuis ton dernier concert? Le nouveau Pink Room est fait pour toi. Putain Royale est un bulldozer. Une voiture-bélier. Une percée tout en puissance de Lukaku. Pas de fioriture, de petit pont et de feinte de corps. Une fois l’intro de Nathan Roche (le chanteur australien du Villejuif Underground) bouclée, le trio gantois fonce droit dans le mur et retourne tout ce qui ose se présenter sur son passage. Le pied cloué à l’accélérateur et un sourire cinglé au coin des lèvres. Putain Royale est taillé pour les fans de rock sans concession, de punk bruitiste et de guitares furieuses. Ceux que la rage des autres défoule et que la colère noisy apaise. Le chant hurleur et à bout de souffle de Bart Cocquyt prend par les couilles et saute à la gorge. Vingt-et-une minutes, dix morceaux intro comprise. Les Flandriens cherchent le choc frontal sans coup de frein ou ceinture de sécurité. Quelques invités parmi lesquels Lee Swinnen d’Ero Guro/Double Veterans ou encore Jonas Calu des Little Trouble Kids sont passés donner un coup main pour cet album aussi agité qu’expéditif produit par le guitariste belgo-chilien Rodrigo Fuentealba Palavicino (Fifty Foot Combo, Manngold) et mixé par Micha Volders (El Guapo Stuntteam). Putain Royale est une tornade dévastatrice qui emmènera sur son passage les fans de Pissed Jeans, McLusky, Girl Band et tout ce que le rock compte de bruyants énervés. Une plaque qui exige du volume, des voisins conciliants et sent la folie du confinement.

Distribué par Rockerill/Zoé Zoé/Six Tonnes de chair.

8

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