Pauline Curnier Jardin

© © PAULINE CURNIER

Candidate en lice pour l’obtention du prochain prix de la Fondation Ricard, Pauline Curnier Jardin figure, du moins à nos yeux, parmi les concurrents les plus sérieux avec Caroline Mesquita et le duo bruxello-bordelais Deborah Bowmann. Que le meilleur gagne. Pour se faire une idée de l’approche de cette Marseillaise née en 1980 et installée aux Pays-Bas, on se réfère à son « statement »: « Mon travail se projette dans une oeuvre d’art totale, et travaille à l’invention d’un univers. À partir d’une recherche sur un sujet existant, réel ou immatériel, qu’il soit un sentiment (la solitude), un personnage historique ou mythologique (Jeanne d’Arc, Bernadette Soubirous, Demeter), un lieu (la centrale nucléaire, le cirque, la banlieue) ou un objet (la grotte, la guerre), je raconte des histoires, j’écris des histoires entières, complexes, et qui ont la volonté d’expliquer par un aménagement symbolique ou allégorique un sujet fondamental (l’humain, le langage, l’amour, la mort).« Difficile de mieux dire. Encore faut-il voir cette déclaration d’intention mise en images. Cela tombe bien, le site de l’intéressée n’est pas avare en films, clichés de collaborations et vues d’exposition. On feuillette le tout comme un album de famille trouvé chez une cousine qui nous voudrait du bien. Mention particulière pour Rolanda della Boca, maîtresse de cérémonie, court métrage qui livre l’envoûtante atmosphère d’une « soirée nomade » à la Fondation Cartier orchestrée par Curnier Jardin elle-même.

www.paulinecurnierjardin.net

M.V.

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