Pas de pitié pour les Indiens

Il en faut peu pour qu’une petite connerie se transforme en catastrophe. Jules, Titi et Jean, gamins de huit ans originaires d’un village du Lot-et-Garonne en font l’expérience au milieu des seventies. Ça commence par planter un pétard « mammouth » dans une bouse fraîche et ça se termine par un accident de la route avec mort du conducteur et de la vache qu’il a percutée. Entre les deux, il y a les jumeaux Ardaillou, vieux garçons bouilleurs de cru qui font goûter aux enfants leur production alcoolisée. Sur fond de culpabilité, la vie au village n’en continue pas moins de suivre son cours. Entre les marginaux qui vivent dans de véritables tipis d’I ndiens, le curé rougeaud qui gueule sur tout le monde et les amours enfantines, les trois compères ont de quoi s’occuper l’esprit. Jules, le plus téméraire, est le fils de la soeur folle du curé, Titi celui du gendarme, et Jules -le narrateur- la progéniture du maître d’école, baba cool dont l’enseignement s’inspire des méthodes de pédagogie active. Et ça sent bon le vécu. Nicolas Dumontheuil nous convie à une chronique champêtre, source d’inspiration s’il en est de ses histoires loufoques dont il a le secret. Bébert ou le petit Gibus ne sont pas très loin…

Pas de pitié pour les Indiens

De Nicolas Dumontheuil, éditions Futuropolis, 96 pages.

7

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content