Orchestre du mouvement perpétuel

« Clair Obscur »

Distribué par Booster Label.

7

« Tu étais le Cabaret Voltaire/Moi, le Café des Sports (…) Tu étais le grand cru moi le cidre bon marché/ Tu étais la danse espagnole, moi, la danse macabre » et ainsi de suite dans L’Âne vivant, chanson d’amour un rien maso personnifiant les relations de Peter Bultink aux aléas sentimentaux: à fleur de peau et de voix. C’est l’une des choses magnifiées dans ce nouvel album de l’Ostendais contaminé par la langue française, qu’il adopte, cajole, fantasme et chante sans complexe. Concrétisant une audace sémantique sur des mélodies souvent crève-coeur, par exemple Stéfanie, l’un des dix plus beaux morceaux belges 2.0. Te onderzoeken, là, tout de suite.

PH.C.

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