Mohamed Bourouissa

© TEMPS MORT © MOHAMED BOUROUISSA

Plasticien franco-algérien vivant à cheval entre la France et les États-Unis, Mohamed Bourouissa a fait couler pas mal d’encre par le biais d’une carte blanche qui lui a été offerte sur le site historique du château d’Oiron (Deux-Sèvres, France). L’idée? Elle est du genre qui plaît: insérer les habitants des alentours dans le processus de réalisation d’une exposition. Le tout à travers une rencontre avec les artistes conviés à contribuer à cet accrochage, de Julien Magre à Lili Reynaud Dewar. Seul souci, l’événement a fermé ses portes le 12 mars. Déçu d’avoir raté cela? Qu’à cela ne tienne, il reste toujours le site de Bourouissa pour se consoler. La visite vaut le détour en ce qu’elle permet de faire connaissance avec une pratique ayant les relations entre les êtres pour horizon. Les exemples de cette sorte d' »écologie sociale » abondent dès la page d’accueil. On pense à Temps mort, une série d’images et une troublante vidéo exfiltrées de prison, où l’artiste a fait passer clandestinement un téléphone portable. Il y a aussi Shoplifter, clichés qui donnent à voir des pickpockets avec dans les mains un produit dérobé en magasin. On ne s’en va pas s’en s’offrir un détour par Nous sommes Halles, portrait touchant d’une génération en survêtements de sport Lacoste.

WWW.MOHAMEDBOUROUISSA.COM

M.V.

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