Maxime Delpierre

« Naõned »

Si Naõned (Nantes, de son nom français, fut l’ancienne capitale du Duché de Bretagne) est une jolie ville, l’album du bassiste Maxime Delpierre se révèle, lui, d’une laideur et d’un amateurisme sans nom même si ce musicien de studio a joué avec quelques pointures du jazz et d’autres musiques, à l’image de Louis Sclavis. Totalement artificiel, constitué de sons synthétiques caverneux et de chansons (en anglais) du même tonneau, on se demande comment cette chose a pu faire l’objet d’un CD. Et, surtout, à quel amateur de musique elle peut bien s’adresser. Par ailleurs, et quel que soit le bout par lequel on la prenne, cette pollution sonore n’appartient en rien au jazz. Heureusement, le supplice ne dure pas longtemps, tout juste 37 longues minutes. À éviter.

Airfono AFO0944109 (Outhere).

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