Le Mystère Sammy Went

« Ça ne vous dérange pas si je m’installe ici? » Kim Leamy, enseignante australienne de 30 ans, est approchée par un inconnu. Il pose une enveloppe sur la table, en sort une photo d’une petite fille assise sur une pelouse. Son nom est Sammy Went. La photo a été prise lors de son deuxième anniversaire. Trois jours plus tard, elle a disparu. S’il se permet de lui exposer ces faits, ajoute-t-il, c’est qu’il est persuadé que Kim est en réalité Sammy! Amateurs et amatrices de polar riche en rebondissements, prenez votre ticket et embarquez dans le train fantôme, direction le Kentucky. Truffé de rebondissements et de twists à gogo, le premier roman de l’Australien Christian White tend à une efficacité maximale, où les cliffhangers tonitruants de fin de chapitre claquent avec une régularité exemplaire d’avant la coupure pub. Outre les indices clignotant dès les premières pages, l’auteur avoue dans sa postface avoir choisi Stephen King pour modèle et son livre Écriture: mémoire d’un métier comme bible. On confesse avoir trouvé la copie un peu scolaire et la construction entièrement dédiée à sa future adaptation cinéma trop ostentatoire. Dans le jargon de l’argumentaire de vente: « Un récit halluciné sur le traumatisme, les sectes, les conspirations et la mémoire. » Emballez, c’est pesé!

De Christian White, éditions Denoël, traduit de l’anglais (Australie) par Pierre Ménard, 416 pages.

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