Lastman 10

de Balak, Sanlaville et Vivès. Éditions Casterman. 216 pages.

9

Attention, spoiler pour ceux qui n’auraient pas encore découvert la série -les sots. En fin de sixième tome, les auteurs nous brisaient littéralement le coeur avec leur meilleur twist et l’assassinat de Marianne, mère-fondatrice de la série, maman d’Adrian, poule à Richard et MILF parfaite de ce shonen à la française. Une femme forte et un personnage itou, qui avait donc disparu de la saga, laquelle se dispersait un peu elle-même depuis, loin de la Vallée des Rois, et dans des tomes parfois plus adultes qu’ados, et parfois sous acide. Retour donc aux bases et à une icône de Lastman pour ce dixième volume, qui retrouve, grâce à la réapparition de cette mère nourricière, toute sa force et son énergie après déjà plus de 2000 planches et récits. Un tome construit essentiellement -mais pas que!- sur des flashbacks, pour une série qui restera l’une des meilleures de la décennie et qui s’est mise à reculer pour mieux sauter: encore deux tomes et c’en sera bel et bien fini de Marianne, d’Adrian, de Richard et des autres. Du moins avec ce trio d’auteurs à sa tête, la saga étant déjà devenue une franchise avec son jeu vidéo et sa série d’animation, désormais disponible en coffret.

O. V.V.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content