La Vie lente

« Les cimetières ce n’est pas ce qui manque à Paris, madame Marty. Je lui ai crié dessus cette phrase trois fois. Non. Je l’ai vomie. Hors de moi. Il fallait que je gagne. Je ne pensais qu’à cela. Ne pas la laisser me manipuler encore une fois, me traiter comme son fils. Je ne suis pas son fils, vous comprenez, monsieur. Je ne suis rien pour elle. Rien. Je m’appelle Mounir, pas Julien. Et je n’habite rue de Turenne que depuis trois ans. »

D’Abdellah Taïa, éditions Points, 240 pages.

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