La parole d’Antoine

Antoine de Caunes

Les slashers me foutent les jetons. Je suis un très bon client, j’ai peur tout de suite. Ce qui est bon signe pour le film. C’est ce que recherchent les amateurs, être surpris et que ça envoie. Mais moi j’ai vraiment peur comme un enfant. J’aime beaucoup l’idée mais j’en regarde très peu. J’ai essayé de démarrer ça, l’adaptation de King, je n’ai pas dépassé la scène de la bouche d’égout. J’ai eu deux traumatismes au cinéma: La Nuit des morts-vivants de Romero, qui m’a empêché de dormir pendant très longtemps. Le deuxième, Massacre à la tronçonneuse. Parce que c’est inspiré d’une histoire réelle, c’est tellement horrible, glauque… J’en oubliais presque que c’était un film. J’admire comment c’est fabriqué. En discutant avec Alexandre Aja, qui a fait un remake de La colline a des yeux de Wes Craven, il me disait que c’était un tournage millimétré…

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