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Réflexion humaine et empathique sur la question des liens de famille, du racisme et des préjugés de classe, cette minisérie en quatre épisodes écrite par Jack Thorne ( Skins et le prochain The Eddy sur Netflix) réussit à éviter le piège de la sentimentalité. Kiri est une petite fille de neuf ans, noire, qui vit auprès d’une famille d’accueil blanche aisée de Bristol. Sa mère est décédée et son père, ancien dealer, n’a aucun droit de visite. Ce dernier, lors d’une rencontre organisée par Miriam, l’assistante sociale de Kiri, en profite pour l’enlever. Miriam se voit reprocher son organisation fébrile, mise sur le compte d’un préjugé raciste. Le récit met à jour la complexité des itinéraires d’adoption, la pénibilité du travail social dans un régime politique ultralibéral et les biais indécrottables qui se figent dans les regards individuels, collectifs, médiatiques. Avec son suspense étalé sur quatre semaines, Kiri invite davantage à une réflexion personnelle, qu’à assister à une leçon de morale cousue main.

Série créée par Euros Lyn. Avec Felicia Mukasa, Sarah Lancashire, Lucian Msamati.

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