Critique | Cinéma

[Critique ciné] Jeune femme, fragile mais réussi

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | Caméra d’or au dernier festival de Cannes, le premier film de Léonor Serraille est une réussite.

[Critique ciné] Jeune femme, fragile mais réussi

« Mais qu’est-ce qu’il y a à faire ici, pour de vrai? » De retour forcé à Paris, une ville qu’elle déteste par-dessus tout, où elle se fait larguer, Paula, la petite trentaine, les poches vides, un matou sous le bras, bute sur des portes closes. De rencontres maladroites en débrouilles fantasques, elle tente pourtant d’y trouver sa place… Dans sa version anglo-saxonne, le film s’appelle ironiquement Montparnasse Bienvenue. Bien sûr Paula, qui se définit elle-même comme une femme qu’on ne remarque pas, n’est bienvenue nulle part, mais elle y va quand même. Avec ses yeux vairons, elle est bipolaire du regard mais surtout des humeurs, à la fois plombée et excentrique, sombre et solaire. À l’image d’un premier long métrage à la météo élastique, traversé par la question de la liberté et croquant avec beaucoup de vérité la précarité des jeunes adultes en quête de sens d’aujourd’hui. Fragile mais réussi.

De Léonor Serraille. Avec Laetitia Dosch, Grégoire Monsaingeon, Souleymane Seye Ndiaye. 1h37. Sortie: 01/11.

>> Lire également notre interview de Léonor Serraille.

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