La prochaine coqueluche de Hollywood, ce pourrait bien être elle. Découverte dans Dr House, sous la blouse blanche du docteur Remy Hadley alias « Numéro 13 », Olivia Wilde enchaîne en effet les projets significatifs pour le grand écran à un rythme proprement effréné. Récemment aperçue aux côtés de Russell Crowe dans The Next Three Days, elle sera ainsi tout prochainement de Butter, avec Jennifer Garner, de Now, le nouveau Andrew Niccol avec Justin Timberlake, et surtout de Cowboys & Aliens, un western SF produit par Spielberg où elle aura pour partenaires Daniel Craig et Harrison Ford. Excusez du peu.  » Oui, les choses s’accélèrent pour moi, c’est un fait« , analyse-t-elle le plus sereinement du monde.

Dans Tron: Legacy, l’actrice incarne Quorra, rare présence féminine parachutée dans un univers digital résolument masculin. Un rôle physique qu’elle a appréhendé en  » guerrière, comme Jeanne d’Arc« .

Née d’un père irlandais, Olivia danse depuis son plus jeune âge, et c’est somme toute fort logiquement qu’elle « tombe en cinéma » à la vision de The Red Shoes (Les Chaussons rouges), le fim de Michael Powell et Emeric Pressburger inspiré du conte d’Andersen, avant de faire ses classes sur les planches dublinoises. Une formation théâtrale qu’elle mettra particulièrement à profit sur le plateau de Tron: Legacy.  » Nous avons beaucoup moins joué devant des écrans verts que vous ne pourriez le penser. Joseph Kosinski, le réalisateur, étant architecte et designer de formation, la plupart des décors que vous voyez à l’écran ont en effet réellement été conçus pour le film. Mais quand il s’agissait de tourner devant ces écrans, une première pour ma part, mon expérience de la scène refaisait aussitôt surface, parce qu’il s’agit de conditions de jeu qui font particulièrement appel à votre imagination. »

En pleine ascension, la jeune femme, 26 ans, n’en garde pas moins la tête résolument rivée sur les épaules, faisant montre d’une indéniable sagesse, assortie, encore bien, d’une étonnante lucidité. Lui fait-on ainsi remarquer que son heure de gloire semble avoir sonné qu’elle n’en a que pour la longévité, l’éclectisme et l’humilité d’un Jeff Bridges, son partenaire à l’écran. La pousse-t-on à examiner un statut pour le moins enviable, être l’une des actrices en vue les plus canons du moment, qu’elle conclut, philosophe:  » Aujourd’hui la plus canon, demain la plus fanée. » Touché.

RENCONTRE NICOLAS CLÉMENT, À PARIS

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