High Energy

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Certains lui reprochent d’être sous l’emprise des Noirs et des gays. D’autres, comme Steve Dahl, démontrent leur courroux en faisant exploser des kilos de disques au milieu d’un stade de base-ball. Geste symboliquement violent que cette célèbre Disco Demolition Night du 12 juillet 1979… Fin des années 70, le disco, ce genre qui a enivré et enflammé les dancefloors, n’a plus la cote. Mais il va très vite renaître de ses cendres. « High Energy », le terme est surtout connu des producteurs et des DJ’s. Il désigne sa nouvelle forme aux rythmes encore accélérés et essentiellement électroniques. Synthétiseurs et boîtes à rythmes… D’abord destinée aux clubs homosexuels, incarnée par des créatures exubérantes comme le transgenre Sylvester et Divine, la High Energy ouvrira grand les vannes de l’extravagance. Mais cette mutation synthétique du disco touchera aussi le grand public et aura ses hymnes fédérateurs. Du Relax de Frankie Goes To Hollywood au Venus de Bananarama… Le documentaire d’Olivier Monssens retrace son histoire et part à la rencontre de ses acteurs. Le DJ Dwayne Holt (Studio 54), le producteur Peter Waterman, les chanteurs Fancy, Evelyn Thomas et Denyse Lepage… Un voyage dans le temps et l’espace (The Saint à New York, le Heaven à Londres…), boule à facettes et pattes d’eph’ comprises.

Documentaire d’Olivier Monssens.

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