Hello Forever

« Whatever It Is »

Neil Young, Woody Guthrie, Charles Manson et sa famille de cinglés fréquentaient les lieux. Dans les années 60, Topanga Canyon attirait déjà des artistes en tous genres dans les montagnes de Santa Monica. Les sept Hello Forever y vivent aujourd’hui en communauté dans un décor champêtre pas loin d’où a été enregistré After the Gold Rush dudit Young. Ils ont des bons looks de hippies. Un système pileux développé et le regard brillant du fumeur de pétards… Puis, surtout, ils aiment le soleil et le font briller sur un premier album de sunshine pop rayonnant comme un été sans virus. Sorti de manière indépendante en février, Whatever It Is se fait une place chez les disquaires via le label Rough Trade et insuffle un peu de bonne humeur sur cette morne fin d’année. Les Hello Forever troussent des pop songs de trois minutes. Ils aiment les choeurs West Coast façon Garçons de la plage et la pop psychédélique kaléidoscopique. C’est joyeux. Ça sent les barbecues (veggie?) à côté de la piscine et les feux de camp au bord du Pacifique. À la fois radiophonique et audacieux dans la manière de faire rebondir/basculer/virevolter ses chansons, Hello Forever s’est donné pour seule et unique mission de répandre la joie et les bonnes ondes à travers sa musique. Anywhere is Everywhere a la candeur des frères Wilson et de Vampire Weekend. Farm on the Mountaintop renvoie aux voix hallucinées et aux polyphonies rythmiques d’un jeune Animal Collective. Là où Yeah Like Whatever renvoie davantage du côté des Dirty Projectors. Un disque bariolé qui filera de l’urticaire à certains mais permettra à d’autres de mettre un peu de couleurs sous le sapin.

Hello Forever

Distribué par Rough Trade.

7

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