Hannah Diamond

« Reflections »

Si la pop est un produit, l’émotion peut-elle être un concept? C’est un peu la question posée par le premier album d’Hannah Diamond. Synthétique au point d’être soupçonnée d’être artificielle, l’Anglaise de 28 ans minaude ses mélodies électroniques avec un mélange de candeur et d’humour pince-sans-rire qui intrigue ( Concrete Angel) autant qu’il repousse ( Fade Away). Assumant pleinement ses dérives les plus kitsch, elle sonne volontiers comme un robot évoquant ses peines de coeur. C’est un peu le souci de l’esthétique post-pop ironique du collectif PC Music, auquel Diamond est affiliée, et qui a tendance à montrer de plus en plus ses limites. Même si Reflections a au moins le mérite d’aller jusqu’au bout de sa démarche.

Distribué par PC Music.

6

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