» Dans la première clarté du jour, sa mère vient à elle et l’arrache au sommeil, la soustrait à un rêve qui lui parlait du monde. Elle la tire, elle l’entraîne, la panique éperdue lui fuse dans le sang. Surtout ne crie pas, pense-t-elle, ne réveille pas les autres, il ne faut pas qu’ils voient maman dans cet état. Mais aucun son ne peut franchir ses lèvres, sa langue est liée, sa bouche scellée, alors c’est son épaule qui s’exprime à sa place. »

De Paul Lynch, éditions Le Livre de Poche, traduit de l’anglais (Irlande), 504 pages.

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