Édité par Electronic Arts et développé par Visceral Games, âge 18+, sortie prévue le 27 janvier 2011 sur PC, PlayStation 3, Xbox 360.

Dead Space compte parmi ces rares jeux capables d’exploser le trouillomètre des joueurs. En 2006, ses mécaniques ludiques à géométrie variable abolissaient en effet les clichés. Humanoïdes ensanglantés inspirés de clichés de cadavres mutilés, les nécromorphes s’y éliminaient de diverses manières, le headshot n’étant pas toujours la seule règle. La suite de ce morbide huis clos spatial mise une fois de plus sur un inconfort de tous les instants. « Cette fois, on est allé acheter une chèvre morte chez un boucher pour la photographier », clame tout sourire Ian Milham, son directeur artistique. « Il y a cette réminiscence des films d’horreur qui me trottait en tête. La pauvre fille qui essaye en vain d’ouvrir une porte pendant que le bad guy arrive lentement. Dead Space 2 tourne autour de cette idée. Pousser le joueur à réaliser des opérations délicates dans des situations de stress intense. »

Sans menu contextuel pour plus d’immersion, Dead Space 2 ancre son action sur The Sprawl, titanesque station spatiale minière érigée sur les restes de Titan, une des lunes de Saturne. On pense à Rapture de Bioshock. Contrairement au vaisseau fantôme du premier épisode, les lieux s’ouvriront sur des quartiers résidentiels riches et pauvres. Mais aussi des zones de divertissement et même une église au style baroque exotique. La mise en scène terrifiante de Dead Space 2 fait une fois de plus honneur à Alien et au 2001 de Kubrick. Avec entre autres des phases dans le vide, où le joueur se déplace désormais librement. « La décompression s’invite également à la fête », poursuit Milham. « Si une balle perdue va heurter une vitre, tout ce qui est dans la pièce peut être aspiré y compris vous. » Gorgés de monstres gigantesques et retors comme ce nécromorphe enceinte dont il ne faudra pas viser le ventre, le shooter vu à la troisième personne annonce également un mode multi des plus jubilatoires. Le joueur peut en effet incarner divers aliens parmi lesquels le Lurker, petite et sale bête capable de marcher sur les murs et les plafonds pour surprendre ses adversaires. Pour l’avoir essayé, on en a la tête encore toute retournée.

M.-H.T.

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