D comme danse

Odium © © DR / Sara Sampelayo

Zoom sur la création chorégraphique bruxelloise avec le D Festival, sept spectacles, formes courtes et longues. La 7e édition est axée sur « l’humain » et les rapports que ces artistes entretiennent avec lui. On y découvrira, donc, Odium de Sara Sampelayo et sa question « quelleviolence peut encore nous choquer?« : deux danseurs et « un kaléidoscope des images violentes de notre quotidien« . Mais aussi Le Terrier de Florencia Demestri et Samuel Lefeuvre, où cinq interprètes s’explorent dans « une poétique torve de visions/sensations« . Karine Ponties crée pour sa part La Peau de l’ombre, dialogue absurde sur « l’inadaptation humaine au réel » à travers « deux corps confondus, dans un perpétuel besoin de chavirer hors de soi« . Dans Eymen, la trapéziste Elodie Doñaque (avec Fabian Fiorini au piano) s’épuise dans les airs dans une performance… « pour la paix« ! Il sera aussi question du duo danse/piano dans Récital de Fannie Falk, sur une composition électro de Gilles Gobert et une installation vidéo « nature » d’Inger Elisabeth Gleditsch. Sans oublier le primé Rushing Stillness de Marielle Morales: une danse de gestes hypnotique s’enfonçant dans un espace-temps déboussolé, et l’ovni So You Can Feel de Pieter Ampe « en divinité dansante, dans sa barbe hirsute, fragilité, forfanterie et flirt oculaire’« . Beau programme…

Du 30/05 au 19/06 au Théâtre Marni, au Théâtre les Tanneurs et au Senghor à Bruxelles.

www.theatremarni.be, www.lestanneurs.be, www.senghor.be

N.A.

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