Claire Tabouret

© L'AFFRONT, 2013 CLAIRE TABOURET

Le milliardaire François Pinault a remarqué ses toiles engagées. Depuis, la cote de Claire Tabouret n’a pas cessé de grimper. L’intéressée a su garder la tête froide, rappelant à qui voulait l’entendre que, pour elle, la peinture n’était pas une option:  » Ce n’était pas un choix ou une question stratégique, mais une vocation. J’avais besoin d’avoir ça dans ma vie« , confiait-elle en 2017 au journal Le Monde. En 2011, la Française s’est convertie à la figuration.  » Elle peint des débutantes de bal de fin d’année, ensevelies sous leurs taffetas, des bambins debout, déterminés, scrutateurs et pas très angéliques, d’énigmatiques sorcières aux cheveux longs« , enregistre la journaliste Roxana Azimi. Sur son site, on prend la mesure de cet univers fascinant. L’onglet « Works » fait défiler cette étrange comédie humaine dont on éprouve toutes les peines du monde à détacher le regard. L’Affront, une toile de 2013, captive tout particulièrement. De jeunes garçons en uniforme toisent le regardeur à la faveur de mises effrayantes, soit autant de costumes qui ne sont pas sans rappeler le destin des jeunesses embrigadées. Mais il y a également Le Passeur (2011), un tableau de 2 mètres sur 2 mètres 50 qui plonge au coeur des maux contemporains. Envie de mettre des mots sur cet espace pictural incroyablement prégnant? Ils se ramassent à la pelle dans la section « Presse ».

www.clairetabouret.com

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content