C’est du belge

By the Name of Tania

On attendait Adoration de Fabrice Du Welz et The Barefoot Emperor du tandem formé par Peter Brosens et Jessica Woodworth, mais les deux films font l’école buissonnière en cette rentrée. Récit d’un amour adolescent aux élans fantastiques censé venir clore la trilogie ardennaise du réalisateur bruxellois, le premier ne sortira finalement que le 15 janvier, après un passage remarqué à Locarno et bientôt au FIFF. Suite directe du très absurde road-movie mockumentaire King of the Belgians, le second, lui, aura le privilège d’une première mondiale au prestigieux festival de Toronto, et ne sortira chez nous que le 5 février. On se rabattra donc idéalement le 23 octobre sur By the Name of Tania, petit ovni documentaire au concept hybride passé par Berlin et signé par le duo Mary Jiménez/Bénédicte Liénard. Et plus encore sur la sortie, le 13 novembre prochain, du très beau Nuestras Madres de César Diaz, cinéaste guatémaltèque formé en Belgique. Produit par la boîte bruxelloise Need Productions, le film, Caméra d’or au dernier festival de Cannes, représentera le Plat Pays aux prochains Oscars. Quant à Filles de joie, le nouveau long de Frédéric Fonteyne et sa compagne Anne Paulicevich, il ne déboulera là encore sur les écrans que début 2020. Patience, donc.

Nuestras Madres
Nuestras Madres

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