Boris
« W »
Connus des fans de Jim Jarmusch, peut-être sans même qu’ils en aient conscience, pour avoir mis en musique The Limits of Control, les Japonais de Boris (nom piqué à une chanson des Melvins) avaient en 2020 sorti un album, No, écrit et enregistré rapidement en mars dans l’auto- isolement de la pandémie. Une tentative jusqu’au-boutiste de sublimer les énergies négatives d’alors. Fleuron nippon d’un rock lourd et bruitiste, Boris signe avec son successeur W ( NO+ W= Now) un disque moins extrême et plus atmosphérique. Une déambulation éthérée dans des paysages industriels, brumeux et désolés qu’on a finalement tous traversés et dont on ne s’est pas encore vraiment extirpé. Fort et beau.
Distribué par Sacred Bones/Konkurrent.
8
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