« World Wide Funk »
Distribué par Mascot.
6
Sourire de pirate et tenues extravagantes, Bootsy Collins est un vrai personnage. Derrière la figure cartoonesque, il n’en incarne pas moins, encore et toujours, un funk juteux et capiteux -mis au point au cours de ses pérégrinations aux côtés de James Brown et du Parliament-Funkadelic de George Clinton. Basse slappée, guitare funky et groove charnu restent ainsi les principaux ingrédients d’un nouvel album -son premier en six ans- au générique pléthorique, rendant notamment hommage à Bernie Worrell (clavier fondateur de Funkadelic décédé l’an dernier). Certes, World Wide Funk est sans surprise (et dans une certaine mesure, largement anachronique). Mais il est aussi, dans son genre, régulièrement irrésistible (Hi-On-Heels, Pusherman).
L.H.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici
