4, 5, 6, Mélie pain d’épice

Les plus jeunes spectateurs auront la chance et le bonheur de pouvoir découvrir en avant-première (hors compétition) cette collection de courts sujets mettant en scène Mélie, fille de roi devenant la Reine du Carnaval et choisissant un ours pour partager son trône… à la grande colère d’un enchanteur jaloux. Un chat, un canard et quelques autres mignons compagnons se joignent à un spectacle aimable et doux, à voir à partir de 4 ans déjà.

First Squad: The Moment Of Truth

Sans doute un des plus surprenants hybrides de la compétition, ce film russo-japonais propose un rare cocktail de film de guerre, de fantastique et de (faux) documentaire. Au c£ur de ce singulier spectacle, une adolescente russe dotée de pouvoirs divinatoires, et que les forces soviétiques utilisent en 1942 pour déjouer les plans nazis. Les chevaliers teutoniques, déjà évoqués par Eisenstein dans Alexandre Nevski,s’y offrent un détour inattendu…

Mary And Max

Philip Seymour-Hoffman prête sa voix au personnage de Max, juif de Brooklyn hypocondriaque et agoraphobe, auquel écrit une petite Australienne de 8 ans. Présenté en ouverture du Festival, cette chronique d’une improbable et humainement très riche amitié épistolaire allie l’humour et l’émotion avec un rare bonheur. Le réalisateur, Adam Elliot, avait vu son court métrage Harvie Krumpet couronné d’un Oscar. Son premier long est une petite merveille.

Taxandria

Pas un nouveau film, mais un classique de l’animation made in Belgium, et un indispensable rappel du talent fou qui est celui de Raoul Servais. Une heure et 20 minutes de plongée fascinante dans un univers surréaliste où un jeune prince prend la tangente, et fait une échappée belle sur une plage où un gardien de phare lui ouvre les portes du royaume de l’éternel présent. A voir et à revoir sans jamais en épuiser les étranges et captivantes beautés.

Genius Party Beyond

Conçu sur le même principe que Genius Party, ce film collectif est composé de 5 courts métrages d’auteurs différents, tous japonais et tous assez joliment « frappés ». Production du mythique Studio 4°C, le spectacle varie techniques et propos. Mais on retrouve dans l’ensemble une inspiration volontiers fantastique et rétro-futuriste, engendrant des images psychédéliques, voire hallucinatoires. Entre esprit enfantin, poésie ludique et perversité.

My Dog Tulip

 » Les Anglais étant incapables de s’aimer les uns les autres, ils se tournent naturellement vers les chiens… » Cette citation de J.R. Ackerley ouvre l’adaptation réussie de son roman autobiographique où un vieux célibataire décrit sa relation salvatrice avec une chienne berger allemand. Le dessin est fluide, avec des encrés laconiques, des croquis crayonnés, une économie de couleurs et… une rare franchise dans l’exploration de la sexualité canine.

Piercing I

Film chinois sélectionné pour la compétition, Piercing I offre une vision inhabituellement crue de la réalité contemporaine dans l’ex-Empire du Milieu. Il narre les mésaventures de Zhang, jeune homme venu de sa campagne travailler à la ville, mais victime de la crise et cherchant en vain un emploi avant qu’un concours de circonstances le mette face à un drôle de « marché ». A découvrir, pour constater qu’en Chine aussi, l’animation adulte fait son chemin.

Rejsen To Saturne

Par l’équipe déjà responsable de Terkel In Trouble, une comédie délirante où un astronaute danois est choisi pour faire le premier vol habité (et sponsorisé) vers Saturne. Le Danemark visant les richesses énergétiques découvertes sur cette planète. A bord du vaisseau spatial, notre homme aura la compagnie de militaires paranos et… d’une bande d’ivrognes. Equipage étonnant pour une mission qui ne le sera pas moins. A voir pour y croire!

L.D.

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