Anaïs Tuerlinckx
« Dissection lente d’un piano rouillé »
Tout, ou presque, est dans le titre. Bruxelloise installée à Berlin, la musicienne expérimentale propose quatre plages conçues en plongeant les mains dans un vieux piano désarticulé, le triturant dans tous les sens. Comme toute opération de dissection, il faut avoir le coeur et les oreilles bien accrochées. La tension domine les impros d’Anaïs Tuerlinckx, plus proche de la musique drone ou industrielle que d’une sonate de Bach, même désarticulée. Il faut d’ailleurs attendre les dernières secondes pour retrouver un son rappelant vaguement le piano. Enregistré au Delta de Namur, cette Dissection lente n’en reste pas moins intrigante, même si le passage sur disque ampute le côté performance de la démarche.
Distribué par Vlek.
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