Ambrose Akinmunsire

« Origami Harvest »

Le plus beau mariage jamais entendu sur disque du jazz et du hip-hop, livré dans un écrin musical sophistiqué contenant un quatuor à cordes, un piano et des claviers utilisés avec à-propos, la trompette du leader jouée souvent en contrechamp des vocaux percutants de Kool A.D (remplacé sur un titre par LmBRJcK-T) et une magnifique partie de batterie non créditée (!?). Ajoutons à cela quelques invités de marque (dont Walter Smith the Third, au saxophone) et nous obtenons l’opus majeur d’un Akinmunsire (que l’on entend aussi aux claviers), auteur de tous les textes d’un album qui voit les musiques urbaines afro-américaines se mélanger à la musique savante occidentale, pour un résultat d’une beauté aussi rare qu’inespérée.