Rentrée littéraire d’hiver: les 25 livres qu’on attend le plus

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Laurent Raphaël
Laurent Raphaël Rédacteur en chef Focus

De quoi sera fait l’hiver littéraire? Parmi les 493 romans de la rentrée de janvier, Le Vif/L’Express fait sa liste des 25 livres les plus attendus.

Rentrée littéraire d'hiver: les 25 livres qu'on attend le plus

Ames. Histoire de la souffrance 1

Par Tristan Garcia, Gallimard, 720 p.

Depuis La Meilleure part des hommes (2008), qui lui fit décrocher, à 27 ans, le prix de Flore, l’écrivain-philosophe Tristan Garcia ne cesse d’épater tant par les thèmes qu’il aborde que par l’exigeante virtuosité conceptuelle de ses romans. Après Faber (2013), après le titanesque 7 (2015), il fait se croiser ici des « âmes » en souffrance, de la création du Monde à l’époque contemporaine, et aux quatre coins du globe. Premier temps d’une trilogie diablement ambitieuse, qu’il semble attaquer sans fébrilité.

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Bacchantes

Par Céline Minard, Rivages, 112 p.

Poursuivant son travail de réappropriation des codes littéraires (la science-fiction avec Le Dernier Monde, le roman historique avec Bastard Battle, le western dans Faillir être flingué, le survivalisme avec Le Grand Jeu, tous romans applaudis sinon primés), Céline Minard livre ici une parodie de scénario de braquage, dont les incontournables otages ne sont autres que des bouteilles de grands crus. Reine de la langue baroque comme des exploits expérimentaux, la romancière dispose d’une communauté de lecteurs fidèles.

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Clair-obscur

Par Don Carpenter, éd. Cambourakis, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy, 208 p.

Après les pépites Sale temps pour les braves ou encore Deux comédiens, c’est au tour de Clair-obscur, son second roman paru en 1967, de traverser enfin l’océan. Dans cette fiction sociale âpre et violente, Don Carpenter dépeint une jeunesse confrontée à un drame qui va changer son destin. Au coeur de la galerie de personnages hantant ce récit choral se trouve Semple, simple d’esprit perdu dans le jeu de quilles émotionnel des jeux d’influence d’adolescents trop pressés de grandir. Entre John Fante et William Faulkner, un roman puissant qui plonge au plus profond des fêlures humaines.

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Deux soeurs

Par David Foenkinos, Gallimard, 176p. Sortie: 21 février.

Seizième roman de David Foenkinos, Deux soeurs s’offre le luxe de paraître en février plutôt qu’en janvier, assuré qu’il est d’ores et déjà de s’arracher en librairie. Après La Délicatesse en 2009 (qu’il adaptera pour le cinéma, avec son frère) puis Charlotte, sur la vie de Charlotte Salomon (prix Renaudot et Goncourt des lycéens en 2014), le graphomane favori des médias propose un « portrait subtil et surprenant d’une passion amoureuse et de ses dérives », selon son éditeur. Gageons que le roman saura trouver ses lecteurs sans leur occasionner de migraine.

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Fair-play

Par Tove Jansson, éd. La Peuplade, traduit du suédois par Agneta Ségol, 128 p. Sortie: 21 février.

On connaît Tove Jansson (1914 – 2001) comme auteure des Moumines, sympathique famille de trolls-hippopotames occupant une vallée imaginaire du golfe de Finlande. On sait moins son activité de peintre, écrivaine d’expression suédoise et féministe. Dans Fair-play, publié en 1989 et enfin traduit en français, Jansson raconte le quotidien sororal de deux femmes partenaires de vie et d’art, établies sur une petite île au large d’Helsinki. Une suite de scènes et de discussions philosophiques sur ses trois passions indissociables de cette grande créatrice du XXe siècle – le travail, l’amour et la liberté.

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Frères sorcières

Par Antoine Volodine, Le Seuil, 304 p.

Auteur d’une quarantaine de romans sous son pseudonyme principal, sous celui de Lutz Bassmann (aux éditions Verdier), d’Elli Kronauer ou Manuela Draeger (à L’Ecole des loisirs), Antoine Volodine s’impose dès les années 1980 au rayon science-fiction, puis comme chef de file de son propre mouvement littéraire, celui dit du « postexotisme ». Prix Wepler en 1999 pour Des Anges mineurs et, surtout, du Médicis 2014 pour le monstrueusement beau Terminus radieux, il creuse dans ce nouveau Frères sorcières le sillon d’une poésie chamanique implantée dans un monde désolé.

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Furie

Par Grazyna Plebanek, éd. Emmanuelle Collas, traduit du polonais par Cécile Bocianowski, 434 p. Sortie: 25 janvier.

Sixième roman mais premier traduit en français de Grazyna Plebanek, autrice polonaise résidant à Bruxelles, Furie rend coup pour coup. On y suit Alia, enfant congolaise débarquée dans une Bruxelles bien peu métissée, biberonnée à la boxe par son père, coureur de jupons et conteur volubile. Retrouver ancrage par-delà son héritage, s’imposer en tant que femme dans la police, juguler ou laisser libre cours à la violence, voilà les gageures que devra affronter cette puissante héroïne en exil et en colère.

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Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que de l’eau

Par António Lobo Antunes, éd. Christian Bourgois, traduit du portugais par Dominique Nédellec, 576 p. Sortie: 31 janvier.

Immense humaniste et styliste éblouissant, l’auteur et psychiatre portugais (Le Manuel des Inquisiteurs, La Splendeur du Portugal parmi une oeuvre foisonnante) s’attache cette fois au retour au pays d’un jeune sous-lieutenant après plus de deux ans de mission en Angola. Accompagné d’un orphelin noir survivant, le soldat décide de l’élever. Quarante ans plus tard, le soldat et sa famille s’apprêtent à rentrer au village pour le rituel d’exécution du cochon. Mais tout prendra une tournure plus sombre que prévu…

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L’Explosion de la tortue

Par Eric Chevillard, éd. de Minuit, 254 p.

Célèbre à la fois pour ses romans parus depuis trente ans aux Editions de Minuit (dont Le Vaillant Petit Tailleur, prix Wepler 2004) et ses recueils L’Autofictif tirés de son blog éponyme et « laboratoire en ligne » ainsi que ses six ans passés en tant que chroniqueur littéraire acerbe au Monde, Eric Chevillard propose ici une fable méditative mettant en scène une tortue de Floride agonisante en appartement déserté et un narrateur soucieux de rendre à un écrivain disparu ses lettres de noblesse. Une étrangeté poétique à recommander.

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La Capitale

Par Robert Menasse, éd. Verdier, traduit de l’allemand (Autriche) par Olivier Mannoni, 448 p.

Un cochon sème la panique, un homme est tué au revolver. Qu’ont en commun ces deux événements? Façonné en partie en résidence à la maison des littératures Passa Porta de Bruxelles, La Capitale nous ouvre avec délectation les coulisses de la Commission européenne. Drôlerie, quiproquos et enchâssement brillant de trames, voici les condiments de Robert Menasse, fin analyste de la politique de l’Autriche (à travers des articles pour la presse de langue allemande) mais aussi de l’Europe. Cette dernière sortira-t-elle indemne du roman?

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Occident

Par Simon Liberati, Grasset, 496 p.

Auteur, avec Jayne Mansfield 1967, Eva ou California Girls, d’une oeuvre baroque et noire, hantée par les femmes et l’artifice, Simon Liberati est l’un des écrivains français les plus fascinants. Alors que sort, le 16 janvier, au cinéma, Une jeunesse dorée, le film qu’il a coécrit avec sa compagne Eva Ionesco sur les années Palace (du nom de ce temple mythique de la nuit parisienne), il publie aussi un nouveau roman. Occident fait l’itinéraire d’une peintre parisien, parti sur les traces de sa muse israélienne le temps d’un voyage à travers l’Europe du sud. Impatience…

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La Vérité sur « Dix petits nègres »

Par Pierre Bayard, éd. de Minuit, 176 p.

« Aucun lecteur sensé ne peut croire en la solution invraisemblable proposée à la fin du célèbre roman policier Dix Petits Nègres. » Lecteur insolent, Pierre Bayard aime se faufiler dans des classiques jusqu’à en réécrire l’histoire. Après notamment Qui a tué Roger Ackroyd? et Enquête sur Hamlet, le professeur de littérature entend prouver, à travers une nouvelle démonstration de critique policière et littéraire des plus ludiques, qu’Agatha Christie elle-même s’est trompée, laissant le véritable assassin de son livre impuni depuis 1939… Réjouissant.

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Le Chant des revenants

Par Jesmyn Ward, Belfond, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Charles Recoursé, 272 p. Sortie: 7 février.

C’est auréolé d’une prestigieuse récompense (le National Book Award 2017) que débarque chez nous le nouveau roman de Jesmyn Ward. Fidèle à ce Mississippi des déclassés qui hantait déjà l’émouvant Bois Sauvage, la nouvelle coqueluche de la littérature (afro-)américaine chronique ici les peines et douleurs d’une famille déglinguée en proie à sa propre décomposition, morale et affective, mais aussi et toujours au racisme et aux injustices en tous genres. Le tout porté à ébullition par une écriture lyrique, tendre et poétique capable de transformer le plomb des misères en or littéraire.

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Le Nouveau

Par Tracy Chevalier, éd. Phébus, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par David Fauquemberg, 224 p. Sortie: 7 février.

Spécialiste du récit historique au cordeau (La Jeune Fille à la perle à l’époque de Vermeer, La Dame à la Licorne à la cour de Charles VIII, A l’orée du verger, au temps des pionniers américains), l’auteure américaine Tracy Chevalier s’ancre cette fois dans les années 1970. Osei Kokote, préado fils d’un diplomate ghanéen, seul enfant noir de sa cour de récré de Washington DC, y est l’incarnation moderne de l’Othello de Shakespeare. Racisme, intimidations et adaptation permanente en terrain hostile feront exploser le cadre.

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Le Tour de l’oie

Par Erri de Luca, Gallimard, traduit de l’italien par Danièle Valin, 176 p. Sortie: 7 février.

Assis seul au coin du feu, un homme s’adresse à un fils imaginaire, pour lui raconter ce que fut sa vie, ses doutes et ses convictions. Très apprécié de ce côté des Alpes pour une oeuvre riche où la radicalité politique le dispute à la fascination pour la nature et les sommets, le Napolitain Erri de Luca décrocha, en 2001, le Prix Femina étranger pour Montedidio, le prix Jean-Monnet de littérature européenne en 2013 pour Le Tort du soldat et, la même année, le prix Ulysse pour l’ensemble de son oeuvre.

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Le Voyage du canapé-lit

Par Pierre Jourde, Gallimard, 272 p.

Depuis trente ans qu’il publie poèmes, romans et essais, depuis le temps qu’il conspue en billets et brûlots postures germanopratines et auteurs surévalués (comme dans C’est la culture qu’on assassine ou le fameux Jourde & Naulleau), Pierre Jourde a bâti une oeuvre aussi érudite qu’intime, qui semble échapper souvent aux commentateurs flemmards ou égratignés. Il propose ici d’autopsier les névroses d’une famille à travers la narration des légendes collectives qui en font le ciment autant que la colle.

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Les Porteurs d’eau

Par Atiq Rahimi, P.O.L, 288 p.

Vainqueur du prix Goncourt pour Syngué Sabour en 2008, et de retour au roman après huit ans d’autres projets, l’auteur franco-afghan Atiq Rahimi déroule son récit sur un seul jour. Ce 11 mars de 2011, funeste, où les talibans détruisirent les Bouddhas de Bâmiyan (Afghanistan), Tom, un commis voyageur de Paris sur le point de quitter sa femme, et Yûsef, un porteur d’eau solitaire de Kaboul, verront leurs destins culbutés. Mêlant spiritualité, amour et exil, Les Porteurs d’eau dit aussi les stigmates semés par l’ignorance.

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Lincoln au Bardo

Par George Saunders, Fayard, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Demarty, 400 p.

Jusque-là connu pour ses recueils de nouvelles (Pastoralia, Dix Décembre) et ses articles, récipiendaire, en 2017, du Man Booker Prize pour ce premier roman ambitieux, George Saunders tisse une époustouflante réflexion sur le deuil. En 1862, en pleine guerre de Sécession, le fils d’Abraham Lincoln vient d’être enterré. Inconsolable au cimetière, le président américain se voit accompagné d’une cohorte de spectres des limbes forts en verbe, bien décidés à rapprocher père et fils par-delà le trépas.

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Nino dans la nuit

Par Capucine et Simon Johannin, éd. Allia, 288 p.

Il y a deux ans, on découvrait Simon Johannin avec L’Eté des charognes, un premier roman puissant, récit d’apprentissage boueux et fulgurant, trash et lumineux, d’un jeune gars de la campagne profonde parti pour les paradis artificiels de la ville. Le jeune prodige a repris la plume pour un livre cette fois signé à quatre mains avec sa compagne Capucine. Soit l’histoire de Nino, 19 ans, volontaire recalé à l’entrée dans la Légion, et qui épousera un chemin de débrouille chaotique, emblème d’une « génération qui tente de trouver sa place là où il n’y en a plus ». On brûle d’impatience.

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Nous sommes à la lisière

Par Caroline Lamarche, Gallimard, 176 p. Sortie: 7 février.

Depuis Le Jour du chien, son premier livre paru aux éditions de Minuit en 1996, l’oeuvre de la Belge Caroline Lamarche est hantée et habitée par le monde animal. Deux ans après Dans la maison un grand cerf, la voici de retour avec neuf nouvelles faisant se rencontrer humains en déroute et animaux semi-sauvages. Un jeune homme perdu promène un rat mort, un cheval transporte une fillette loin des adultes, un écureuil distrait une mère endeuillée…: un recueil à la lisière pour questionner la liberté, la sauvagerie et le vivant. On en reparle.

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Personne n’a peur des gens qui sourient

Par Véronique Ovaldé, Flammarion, 184 p. Sortie : 6 février.

En 2009, son Ce que je sais de Vera Candida avait collectionné les prix (Renaudot des lycéens, France Télévisions, Lectrices de Elle). Véronique Ovaldé n’en était pourtant pas à son coup d’essai, elle qui publie (désormais des deux côtés du comptoir, puisqu’elle est devenue éditrice chez Points) depuis 2000, en s’attirant presque invariablement les grâces de la critique comme de ses lecteurs assidus. Son écriture faussement dépouillée s’attache ici à un portrait de mère poursuivie par ses démons, mais bien décidée à les confronter.

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Reste avec moi

Par Ayòbámi Adébáyò, éd. Charleston, traduit de l’anglais (Nigéria) par Josette Chicheportiche, 430 p.

On la présente comme la nouvelle Chimamanda Ngozi Adichie (star de la littérature nigériane auprès de qui elle a d’ailleurs étudié l’écriture), et Margaret Atwood parle de Reste avec moi comme d’une révélation: un livre « ardent, captivant, absolument exquis ». Il n’en faut pas plus pour créer l’attente autour du premier roman de la native de Lagos Ayobami Adebayo, 29 ans. Le livre raconte la tragédie intime de Yejide, femme peut-être infertile à qui sa belle-famille impose la présence d’une seconde épouse pour donner une descendance à son mari. En cours de traduction dans 18 pays.

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Sérotonine

Par Michel Houellebecq, Flammarion, 347 p.

C’est l’événement de cette « petite » rentrée. Après Soumission, qui l’a vu s’essayer à la dystopie politique scénarisant l’arrivée imminente d’un parti islamique au pouvoir en France, Michel Houellebecq renoue dans Sérotonine avec la veine satiriste acide qui a fait sa réputation depuis Les Particules élémentaires. A travers les déboires affectifs et sexuels d’un homme s’enfonçant irrémédiablement dans la dépression et la solitude, le romancier antimoderne nous tend un miroir où se reflète le portrait peu flatteur d’une époque, la nôtre. Un cocktail littéraire explosif et capiteux.

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So Sad Today

Par Melissa Broder, éd. de L’Olivier, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Clément Ribes, 208 p. Sortie: 24 janvier.

Melissa Broder est poète et écrivaine. En 2012, la Californienne crée le compte Twitter @sosadtoday, où elle poste des tweets hilarants à propos de la dépression et des angoisses qui la tenaillent quotidiennement depuis son adolescence. Le compte vire au phénomène; il donnera lieu à un authentique livre. Recours aux drogues, yoga tantrique, alcool, sexe plus ou moins raté, addiction aux histoires d’amour: cette grande admiratrice de Sylvia Plath y tisse avec un humour ravageur et une franchise peu banale un récit très libre sur la santé mentale et l’ultramoderne solitude.

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Trouble

Par Jeroen Olyslaegers, Stock, traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine, 433 p.

De Lize Spit à Stefan Hertmans en passant par Tom Lanoye (également de retour en cette rentrée avec Décombres flamboyants, aux éditions Castor Astral), la littérature flamande se porte bien, merci pour elle. C’est visiblement au tour de l’Anversois Jeroen Olyslaegers, romancier, chroniqueur et dramaturge multiprimé de l’autre côté de la frontière linguistique, de se faire un nom à l’international avec Trouble. Le roman prend place à Anvers dans les années 1940, sur les traces de Wilfried, un auxiliaire de police aux agissements troubles, incapable de choisir son camp. A suivre.

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