Le jeune auteur Ali Zamir, très attendu pour la rentrée littéraire, privé de visa

Ali Zamir, persona non grata en France? © DR

A la rentrée paraîtra Anguille sous roche, le premier roman de l’auteur comorien Ali Zamir aux éditions Le Tripode. Cependant, cet écrivain prometteur risque de rater de nombreux salons littéraires et rencontres avec la presse car il a vu sa demande de visa pour un séjour en France rejetée. Son éditeur vient de lancer une pétition en ligne pour débloquer cette situation.

Le premier roman de l »auteur comorien de 27 ans Ali Zamir, Anguille sous roche, sortira le 1er septembre aux éditions Le Tripode. Son éditeur, Frédéric Martin, a annoncé sur le site Livres Hebdo que l’auteur ainsi que sa femme n’avaient pas reçu de visa pour pouvoir venir en France en faire la promotion à la rentrée littéraire. « Il n’a pas obtenu l’autorisation de la préfecture de la Réunion, département par lequel ils doit transiter, de mettre un pied sur le territoire« , a détaillé Frédéric Martin, qui explique pourtant avoir réuni tous les documents nécessaires et lancé les démarches dès le mois de mars.

Pétition citoyenne en ligne

Face à cette situation inexplicable, l’éditeur a lancé une pétition en ligne ce 16 août. Titrée « Ali Zamir, écrivain non grata en France ? », elle comptabilise plus de 1000 signatures à l’heure d’écrire ces lignes. Le texte de la pétition avance : « un pays qui se ferme même à ceux qui éveillent sa langue est un pays qui ne va pas bien« , et appelle les internautes à « aider à rendre possible la venue d’Ali Zamir » en signant la pétition.

Ali Zamir est un jeune auteur prometteur. Son roman Anguille sous roche a déjà été sélectionné pour le Prix du roman Fnac, le Prix de littérature francophone Senghor, le Prix Stanislas du premier roman et le Prix Hors Concours. Il raconte l’histoire d’une femme qui se noie dans l’océan Indien et se remémore son existence. Le texte est présenté par l’AFP comme le premier roman « le plus singulier de la rentrée » et a été souligné par la critique. Nul doute qu’on en entendra encore parler.

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