C’est pour ça que je m’appelle Giovanni

HISTOIRE | Certains héros sont vite oubliés. Pourtant, ils n’ont pas flanché devant la menace et ont mené leur mission à bien. Au point de payer de leur vie la défense des idées qu’ils jugeaient importantes pour la vie de leurs concitoyens.

C’est pour ça que je m’appelle Giovanni de Claudio Stassi, éditions Dargaud. ***

HISTOIRE | Certains héros sont vite oubliés. Pourtant, ils n’ont pas flanché devant la menace et ont mené leur mission à bien. Au point de payer de leur vie la défense des idées qu’ils jugeaient importantes pour la vie de leurs concitoyens. Leur drame? Probablement le manque de glamour de leur histoire et la trop grande complexité de celle-ci. Le juge Giovanni Falcone fait, un peu, partie de ces célèbres oubliés. Si son nom est justement vénéré en Italie, qui se souvient en Europe de ce petit juge de Palerme? Dans les années 80, avec un groupe de fidèles (dignes successeurs des incorruptibles de Ness), il se lance dans un long combat contre la mafia. L’affrontement débouchera, en novembre 1987, sur le Maxi-Procès qui, outre 360 condamnations, formalisera l’existence de Cosa Nostra en Italie. Cinq ans plus tard, le juge meurt avec sa femme ainsi que 3 de ses gardes du corps, tous pulvérisés par l’explosion de 500 kilos de dynamite. Parce que son fils se fait racketter, un père décide de lui expliquer pourquoi il porte le même prénom que Giovanni Falcone. C’est cette histoire à un gamin de 10 ans que nous raconte cette passionnante BD sur le dépassement de nos peurs.

V.G.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content