Tous pareils, tous différents: La Guerre des Boutons en France, Le Paradis Perdu aux USA!

Où aux USA, on s’acharne autour de Milton comme en France autour de Pergaud, Irina Werning remonte le temps, Fishbone se raconte au cinéma, et Andreas Englund jette un regard doux-amer sur la pop-culture.

La guerre de la Guerre des Boutons pourrait avoir d’ici 2013 un équivalent américain. Cela fait en effet quelques années que tout Hollywood bataille pour monter un film autour du Paradis Perdu, poème épique de John Milton publié en 1667 et racontant ni plus ni moins que la chute de l’Homme, lorsque durant la guerre des démons de Satan contre les anges de Dieu, Eve croqua la pomme. Parmi les différents projets en cours, c’est l’adaptation d’Alex Proyas qui semble bien partie pour arriver en pool-position, dans un traitement visiblement plus super-héroïco-péplumesque que mystique et bon chrétien. L’équipe a sinon déjà un casting et un argument maousse de spectacle garanti: la 3D. Rires démoniaques.

http://www.iamrogue.com/news/movie-news/item/4620-djimon-hounsou-playing-the-angel-of-death-in-paradise-lost.html

Irina Werning est une photographe de Buenos Aires qui a eu une idée plutôt géniale, devenue une série du nom de Back To The Future. Le principe est simple: recréer avec les mêmes personnes, habillées de la même façon et posant dans un endroit similaire, de vieilles photos des années 60, 70, 80 et 90. Bref, vous étiez en pull lycra en train de pleurnicher devant le Pier de Blankenberge en 1974, elle vous retire le portrait en 2010 devant le même bâtiment, avec les mêmes fringues et (presque) la même tête. Troublant!

http://irinawerning.com/back-to-the-fut/back-to-the-future/

Fishbone, groupe américain punk-funk aussi agité qu’influent, ne fut-ce que sur ces couilles molles de Red Hot Chili Peppers, aurait pu devenir énorme, vraiment gigantesque. Il se fait que ses membres étaient tous un peu cinglés, tendance foireux, et que faire carrière dans le rock, c’est bien entendu très dur. Everyday Sunshine, un documentaire constitué d’images d’archives, d’interviews et de prises de vues dans les coulisses des shows actuels nous le rappelle et, même si la bande-annonce laisse présager d’un film plutôt gentillet, ne passe pas la langue de bois sur les points les plus dérangeants de l’histoire du groupe: leur habileté à foirer des contrats, la maladie mentale du guitariste des premières années et la difficulté de repartir en tournée 25 ans plus tard… Bref, c’est un vrai reportage et pas juste de la promo pour un groupe de retour depuis peu dans le circuit!

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Artiste trentenaire basé à Stockholm, Andreas Englund offre un certain regard sur une certaine pop-culture, surtout les comic books et les bagnoles vintage. Repéré dans son portfolio on-line, la série douce-amère sur un super-héros volant mais vieillissant (qui s’ennuie seul chez lui, fait pipi en plein air, etc.) amuse pour le moment le versant geek des internets. Et c’est très bien comme ça…

http://artofdala.com/portfolio.html

Serge Coosemans

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