Sur HBO, Tony Soprano est mort (?) mais James Gandolfini bouge encore!!!

Où le gratin hollywoodien se fait gay pour l’Oscar, l’affaire des West Memphis Three rebondit, Def Jam fête ses 25 ans, et James Gandolfini s’en va chasser le pingouin suicidaire…

Depuis 1985, date de sa création, la pièce The Normal Heart est un carton à la fois critique et public dans le monde anglo-saxon. Partiellement autobiographique, elle s’inspire de la vie de Larry Kramer, activiste gay et fondateur d’Act Up. Produit par Brad Pitt, réalisé par Ryan Murphy (Glee, Nip/Tuck…) et interprété par Mark Ruffalo, The Normal Heart va être porté au grand écran et, si la cause est noble (un film sur l’émergence du SIDA et contre l’homophobie), on ne nous enlèvera pas une petite suspicion de cynisme hollywoodien quand on sait qu’il sortira quasi tip-top 20 ans après Philadelphia, lui aussi avec des stars hétéro dans des rôles gay. Oui, c’est donc de la barbaque à Oscars. Sans doute goûtue, cela dit…

http://www.tetu.com/actualites/culture/le-gratin-dhollywood-planche-sur-un-film-gay-20085

The West Memphis Three, l’affaire des meurtres de Robin Hood Hills. Cette triste et ancienne histoire américaine a déjà donné deux documentaires passionnants, produits par HBO. Parce qu’ils écoutaient du black métal, étaient un peu zinzins, branchés sorcellerie et pas très sympathiques, ni fort communicatifs durant le procès, 3 garçons ont passé une large partie de leur vie en prison, accusés du meurtre sauvage de gamins du coin. Il manquait pourtant de preuves. Pire, dans le glaçant deuxième film, genre de C’est Arrivé Près de Chez Vous pas comique un seul instant, tout ou presque accable un membre de la famille de l’une des victimes, sans que cela n’émeuve beaucoup la justice locale, qui suite au ramdam provoqué par la diffusion du premier documentaire, avait d’ailleurs mis quelques bâtons dans les roues des journalistes au moment de tourner le second. Aujourd’hui, en 2011, l’équipe ciné, au fil des ans devenue carrément militante, s’apprêtait à boucler un troisième long-métrage, titré Paradise Lost 3: Purgatory. Coup de théâtre: les 3 garçons viennent d’être libérés, donnant aux docs des années 90 une toute autre dimension et exigeant quelques semaines de travail supplémentaire avant la sortie du nouveau film…

http://www.indiewire.com/article/2011/08/29/critics_notebook_how_the_west_memphis_3_news_has_transformed_the_first_two_

Le label Def Jam, qui fit commercialement exploser le hip-hop avec Public Enemy, Run DMC, Beastie Boys et LL Cool J, back in tha dayz, fête cette année ses 25 ans. Et sans lui, nous n’aurions pas Obama à la présidence des États-Unis, si on en croit Russell Simmons, son grand manitou…

http://www.guardian.co.uk/music/2011/sep/04/def-jam-hip-hop-music

James Gandolfini, Monsieur Tony Soprano, revient sur HBO, dans une nouvelle série tout à fait mais alors tout à fait différente du quotidien des maffieux du New Jersey. Elle a pour titre Big Dead Place et raconte au jour le jour les tribulations d’une équipe scientifique basée… en Antarctique. Le script est en partie basé sur un bouquin de Nicholas Johnson, véritable chercheur, adapté par un scénariste de Breaking Bad. Il n’est pas non plus sans rappeler le formidable documentaire de Werner Herzog, Encounters at the End of the World, avec ses savants zinzins et ses pingouins suicidaires. Bref, ça pourrait être vraiment très très bien, Big Dead Place…

http://www.deadline.com/2011/09/james-gandolfini-to-produce-possibly-star-in-hbo-antarctica-comedic-drama/

Serge Coosemans

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content