Serge Coosemans

Grizzly Bear, groupe précaire, car c’est très dur de faire carrière dans le rock

Serge Coosemans Chroniqueur

Où le Daily Mail ressort un vieux scandale, la bédé Area 52 va être adaptée au cinéma, Grizzly Bear est branché mais précaire, le premier film de David Chase déboule avec James Gandolfini dans les bagages, et Umberto Eco conseille de ne pas acheter la nouvelle édition de son Nom de la rose.

Séquence « caniveau », le Daily Mail nous a ce vendredi ressorti la triste histoire de Claire McAlpine, une jeune fille qui s’est suicidée en 1971 et dont le journal intime accusait quelques célèbres DJ’s de l’époque, principalement Jimmy Saville et John Peel, d’abus sexuels. Ambiance Red Riding Trilogy assurée, en plus rock & roll.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2213621/Claire-McAlpine-A-15-year-old-killed-leaving-diary-naming-DJs-abusers-Disturbing-questions-John-Peel-So-starts-WERE-involved.html

Bédé bien couillonne, Area 52 imagine une base militaire américaine perdue en plein milieu de l’Antarctique où les États-Unis stockent toutes sortes d’artefacts bizarres découverts au fil des ans; qui vont de l’épée Excalibur aux soucoupes volantes, en passant par la technologie occulte nazie. Un jour, un méchant extraterrestre s’introduit dans la zone et les GI’s présents ont recours à tout cet arsenal de oufs pour l’en déloger. C’est The Thing revu par les adeptes des jeux vidéo, en d’autres termes. Sans surprise, il est désormais aussi question d’adaptation cinématographique. Avec Milla Jovovich?

http://geektyrant.com/news/2011/9/27/area-52-comic-getting-feature-film-adaptation-by-summit.html

Grizzly Bear, un nom connu, un statut culte, des disques qui s’écoutent beaucoup, un groupe qui joue en première partie de Radiohead et, pourtant… Les mecs vivent toujours dans le même appartement que lorsqu’ils étaient anonymes, ne sont pas tous couverts par la sécurité sociale, partent en tournée américaine dans des camionnettes, etc… Comme disait l’autre: une preuve de plus que c’est très dur de faire carrière dans le rock.

http://www.vulture.com/2012/09/grizzly-bear-shields.html

On en parlait depuis longtemps, le voilà en phase promotionnelle: Not Fade Away, le premier film tourné par David Chase… à 67 ans! Chase est bien sûr le créateur des Soprano et si l’histoire de jeunes chevelus tentant eux aussi de faire carrière dans le rock and roll au milieu des années 60 semble à priori cousue de fil blanc (et partiellement autobiographique), on peut sans aucun doute compter sur tout le talent du bonhomme pour dépasser avec maestria les clichés du genre, imposer sa vision toute personnelle mêlant réalisme documenté et rêves ébahis et sinon encore ciseler du dialogue d’anthologie. Joie supplémentaire: James Gandolfini, Tony Soprano en personne, est de la partie, dans le rôle d’un père visiblement pas du tout commode!

http://trailers.apple.com/trailers/paramount/notfadeaway/

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L’interview date visiblement d’avant les élections françaises et a été publiée fin septembre sur le blog de Didier Jacob. Elle nous avait échappée. Mais comme c’est toujours un plaisir de donner la parole à Umberto Eco, la voici… À l’occasion d’une version corrigée du Nom de la rose que même son auteur, avec malice, décrie.

http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/02/06/eco.html

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