Critique

Vallanzasca (L’Ange du Mal)

FILM POLICIER | On attendait beaucoup de ce nouveau polar du réalisateur de Romanzo Criminale. Mais Michele Placido ne retrouve dans Vallanzasca ni l’intensité dramatique, ni surtout les échos sociopolitiques intenses qu’avait le film précité.

FILM POLICIER | On attendait beaucoup de ce nouveau polar du réalisateur de Romanzo Criminale. Trop, sans doute, car s’il persiste dans le genre criminel qui a fait son succès, Michele Placido ne retrouve dans Vallanzasca ni l’intensité dramatique, ni surtout les échos sociopolitiques intenses qu’avait le film précité. Le titre est en fait le nom d’un gangster natif de Milan, et qui fit figure d’ennemi public numéro un dans l’Italie des années 70. Kim Rossi Stuart, déjà présent dans Romanzo Criminale, interprète Renato Vallanzasca, petit malfrat devenu chef de bande et n’hésitant pas à défier les caïds du milieu, avant que la bêtise de certains complices ne déclenche une dérive violente impossible à stopper. Son interprétation est le meilleur d’un polar par ailleurs trop prisonnier des clichés, versant dans le romantisme du hors-la-loi charmeur, et dépourvu de la dimension historique qu’avait Romanzo Criminale.

L.D.

VALLANZASCA, FILM POLICIER DE MICHELE PLACIDO. AVEC KIM ROSSI STUART, FILIPPO TIMI, MORITZ BLEIBTREU. 1 H 51. SORTIE: 23/11. **

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