Critique

Un baiser papillon

DRAME CHORAL | Du tragique, du lourd, pour un film ne lésinant pas sur l’émotion et dont le scénario n’évite à peu près aucun des clichés potentiels que son sujet supposait. Celui de trois femmes aux destins difficiles, l’une condamnée par un cancer, l’autre se découvrant stérile, la troisième se prostituant pour sauver son fils en Ukraine.

DRAME CHORAL | Plutôt que celle de la comédie, habituellement choisie par ses (nombreux) collègues français pratiquant le film choral, Karine Silla a choisi la voie du drame. Et même du mélodrame. On voit dans son Baiser papillon une mère de famille cacher aux siens qu’elle va bientôt mourir du cancer, une femme de 38 ans désespérer de ne pas réussir à être enceinte, et une jeune Ukrainienne immigrée à Paris se prostituer pour éviter le meurtre de son fils laissé au pays…

Du tragique, du lourd, pour un film ne lésinant pas sur l’émotion et dont le scénario n’évite à peu près aucun des clichés potentiels que son sujet supposait. L’interprétation est inégale, Valeria Golino atteignant face à la maladie une douloureuse justesse que ratent (et de loin) Vincent Perez dans le rôle de son avocat de mari, et surtout Elsa Zilberstein dans celui de la femme en mal d’enfant.

Un baiser papillon, drame choral de Karine Silla, avec Valeria Golino, Vincent Perez, Elsa Zilberstein. 1h41.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Louis Danvers

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content