Critique

Tomboy

DRAME | Le lumineux Tomboy confirme le talent fou de la jeune réalisatrice française Céline Sciamma, et -après Naissance des Pieuvres- son aptitude à filmer à hauteur de regard.

Naissance des pieuvres, son premier long métrage, parlait d’originale et lumineuse façon de l’adolescence au féminin pluriel. Céline Sciamma confirme les promesses nées de ces beaux débuts avec un Tomboy ancré dans l’enfance. C’est l’histoire de Laure, 10 ans, qui vient de déménager avec sa famille. Garçon manqué, elle va profiter d’un environnement tout neuf, où personne ne la connaît, pour se faire passer pour Michael, et gagner une popularité presque immédiate sous des traits masculins. Les doux sentiments nourris par Lisa, une voisine, pour le nouveau venu, viendront compliquer la donne et rendre le secret difficile à garder… Sur un sujet délicat, un film d’une fluide émotion et d’une simplicité exemplaire, où le regard de Céline Sciamma s’affiche discrètement comme un des plus personnels de sa génération.

TOMBOY, DRAME DE CÉLINE SCIAMMA. AVEC ZOÉ HÉRAN, MALONN LÉVANA, JEANNE DISSON. 1 H 22. SORTIE: 11/05. ****

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L.D.

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