The Social Network, tout sauf une critique de Facebook

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Fable moderne sous forme de combat pour la paternité de Facebook, « The Social Network » n’est sûrement pas le plus surprenant des films de David Fincher. On y trouve toutefois un excellent Jesse Eisenberg en jeune prodige arrogant.

The Social Network commence avec un début de migraine. Une conversation au rythme insoutenable comme le flux d’informations qui défilent en permanence sur Facebook.

Le huitième film de David Fincher est cependant tout sauf une critique de l’incontournable réseau social imaginé par le jeune Mark Zuckerberg. Partant des procès pour la paternité et les dividendes de cette créature tentaculaire, The Social Network, brillamment construit et esthétiquement très soigné, raconte au rythme des flash-backs le rêve américain, la trahison, la vénalité et bien d’autres choses encore. Postulant notamment dans quelles circonstances est né le « café du commerce » le plus fréquenté au monde.

Sobre et classique, porté par la musique de Trent Reznor (Nine Inch Nails) et la prestation de Jesse Eisenberg, véritable révélation du film en petit génie arrogant, The Social Network s’inscrit sans doute comme l’oeuvre la moins surprenante de la carrière de David Fincher mais nous tient en haleine pendant deux heures…

The Social Network, de David Fincher, avec Jesse Eisenberg, Justin Timberlake, Andrew Garfield. 2h00.

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J.B.

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