Critique

Starbuck

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COMÉDIE | Éternel adulescent de 42 ans, David apprend que Valérie est enceinte au moment même où il découvre que lui, le loser patenté, est en fait déjà le géniteur de 533 enfants.

Starbuck, comédie de Ken Scott. Avec Patrick Huard, Antoine Bertrand, Julie Le Breton. 1h49. Sortie: 20/06. *

COMÉDIE | Éternel adulescent de 42 ans, David (Patrick Huard, sorte de sosie québécois potache de Tom Barman) apprend que Valérie est enceinte au moment même où il découvre que lui, le loser patenté, est en fait déjà le géniteur de 533 enfants, dont une partie s’est regroupée derrière un recours collectif visant à invalider la clause d’anonymat qu’il a signée lors de ses dons de sperme… A pitch hautement improbable, film totalement n’importe nawak, où l’humour résolument cabotin le dispute à la guimauve existentielle. Tandis que la folie supposée de son intrigue est rapidement noyée dans une cascade de sentiments riches en mauvais sirop (d’érable?). Pour une apologie béate, et pas drôle, de la paternité.

N.C.

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