Critique

Moi, Michel G…

FAUX DOCUMENTAIRE | …milliardaire, maître du monde, Michel Ganiant évoque un mélange de Bernard Tapie et de Jean-Marie Messier. Un film qui peut faire peur tellement il sent le cliché, mais qui au final se révèle gentiment (im)pertinent, et reste fort drôle.

FAUX DOCUMENTAIRE | C’est l’histoire de Michel Ganiant (sic), homme d’affaires évoquant un mélange de Bernard Tapie et de Jean-Marie Messier. Et qui, à la veille d’un coup fumant, accepte qu’un journaliste engagé réalise son portrait filmé, histoire de se faire mousser encore. Bien vite, l’entreprise vire au déballage en règle des pratiques d’un capitalisme décomplexé…

Entre démagogie et provocation facile à la Michael Moore, l’ouverture de Moi, Michel G.,… laisse craindre le pire. Quelques plans suffisent toutefois à Stephan Kazandjian pour trouver les marques d’un faux documentaire qui, au départ de la confrontation de deux points de vue difficilement conciliables, s’érige en régal de satire, en même temps qu’en miroir (déformant s’entend) de l’époque du bling bling triomphant, jusqu’à avoir fait de la femme du patron quelque ersatz de Carla Bruni.

Si le trait est parfois forcé, et que le film ne cherche guère à éviter les clichés, le résultat, où excellent François-Xavier Demaison, Laurent Laffite et autre Guy Bedos, n’en est pas moins fort drôle, et joliment (im)pertinent…

Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde, faux documentaire de Stéphane Kazandjian, avec François-Xavier Demaison, Laurent Laffite, Laurence Arné. 1h27.

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Jean-François Pluijgers

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