Miracle à Santa Anna: fin du litige entre Spike Lee et TF1

TF1 Droits audiovisuels et le réalisateur Spike Lee ont trouvé un accord mettant fin à leur différend au sujet de la non commercialisation du film du réalisateur américain.

Le tribunal de grande instance de Paris a condamné, le 21 juin dernier, TF1 D.A. (branche distribution du groupe de médias), à payer près de 32 millions d’euros à Spike Lee et à BNP Paribas pour n’avoir pas respecté ses engagements contractuels visant à commercialiser Miracle à Santa Anna, film du réalisateur américain sorti en 2008.

Dans un communiqué publié ce lundi, TF1 affirme que « Spike Lee (…) et la société TF1 Droits audiovisuels se félicitent qu’une médiation (…) ait permis de trouver un terrain d’entente mutuellement satisfaisant pour mettre un terme à leur différend ». TF1 s’est refusé à tout commentaire sur cet accord à l’amiable, et n’indique par exemple pas s’il renonce à faire appel de sa condamnation.

Le groupe précise qu’il « n’a jamais entendu mettre en doute la qualité artistique » du film du réalisateur « qui est une oeuvre de haut niveau, porteuse de valeurs humanistes universelles rendant hommage aux soldats afro-américains ayant combattu pendant la Seconde Guerre mondiale au service de la liberté et de l’Humanité toute entière ». C’est pourtant effrayé par le contenu militant du film de Spike Lee que TF1 qui avait porté plainte devant le Tribunal de commerce, fin 2009, afin de dénouer les liens contractuels avec le réalisateur.

Le (pas) fabuleux destin du film de Spike Lee

Miracle à Santa Anna, adapté du livre du même nom de James McBride, également coscénariste du long-métrage, ne connaîtra aucun destin international, et ce par la faute de TF1 Droits audiovisuels (TF1 D.A.), anciennement TF1 International.

En effet, le 16 octobre 2007, la société On My Own avait accordé à TF1 International le droit exclusif d’exploiter et de distribuer le film dans le monde entier, à l’exception des États-Unis, du Canada et de l’Italie. En contrepartie, TF1 International s’engageait à verser une avance de 11 millions de dollars à On My Own.

Mais un an plus tard, alors que le film arrivait en phase finale, TF1 International avait suspendu l’exploitation et la distribution du long-métrage, estimant que la version qu’on lui proposait n’était pas conforme à ce qu’on lui avait promis.

FocusVif.be, avec LExpress.fr

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