Critique

Lore

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME HISTORIQUE | Adaptant un livre nourri de souvenirs réels, Cate Shortland signe un film audacieux et sensuel, évitant l’empathie tout en suivant l’avis d’Elie Wiesel selon lequel « les enfants de bourreaux ne sont pas des bourreaux eux-mêmes ».

DRAME HISTORIQUE DE CATE SHORTLAND. AVEC SASKIA ROSENDAHL, KAI MALINA, NELE TREBS. 1H48. SORTIE: 20/02. ***

DRAME HISTORIQUE | C’est la panique dans la famille de Lore. Une maisonnée nazie à l’heure de la défaite, avec un père militaire et militant promis à la prison, une mère qui disparaît, intimant à sa fille aînée l’ordre d’emmener frères et soeurs chez leur grand-mère, à l’autre bout de l’Allemagne. Pour l’adolescente, blonde incarnation d’un idéal aryen dans lequel elle et les siens ont été profondément endoctrinés, le voyage ne sera pas de tout repos dans ce pays qui connaît les affres de la débâcle… Adaptant un livre lui-même nourri de souvenirs réels, Cate Shortland (lire son portrait dans le Focus du 15 février) signe un film audacieux et sensuel, évitant l’empathie tout en suivant l’avis d’Elie Wiesel selon lequel « les enfants de bourreaux ne sont pas des bourreaux eux-mêmes ». La réalisatrice australienne allie dans sa mise en images, intelligence et densité organique, sensuelle. A découvrir!

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