Critique

Les femmes du bus 678

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Premier long métrage du scénariste Mohamed Diab, Les femmes du bus 678 s’empare d’un sujet tabou, le harcèlement sexuel comme réalité quotidienne de nombreuses femmes égyptiennes.

DRAME DE MOHAMED DIAB. AVEC NAHED EL SEBAI, BOUSHRA, NELLY KARIM. 1H40. SORTIE: 19/09. ***

DRAME | Premier long métrage du scénariste Mohamed Diab, Les femmes du bus 678 s’empare d’un sujet tabou, le harcèlement sexuel comme réalité quotidienne de nombreuses femmes égyptiennes. Evitant les lourdeurs du film à thèse, Diab enchevêtre à la manière éclatée d’un Inarritu le destin de trois femmes cairotes de conditions différentes, Fayza, Seba et Nelly, victimes d’abus à des titres divers. Et qui vont se lancer, chacune à sa manière, et en dépit des pressions sociales ou familiales, dans un combat opiniâtre contre le machisme omniprésent, de la rue à leur maison. Edifiant, le propos de Diab échappe pourtant au simplisme et à la facilité, le réalisateur cernant les enjeux de cette autre révolution égyptienne dans leur urgence et leur complexité. Un film fort, servi par une mise en scène nerveuse, et la conviction farouche de ses interprètes.

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