Critique

Le Voleur de lumière

DRAME | Parce qu’il trafique les compteurs d’électricité pour ceux, nombreux, qui n’ont pas les moyens de la payer, on l’appelle Monsieur Lumière. Mais, à sa manière toute singulière, ce résistant au coeur d’or est aussi un illuminé…

DRAME | Parce qu’il trafique les compteurs d’électricité pour ceux, nombreux, qui n’ont pas les moyens de la payer, on l’appelle Monsieur Lumière. Mais, à sa manière toute singulière, ce résistant au coeur d’or est aussi un illuminé, du genre capable de s’infliger un violent coup de jus dans l’espoir d’anéantir toutes les hormones femelles qui l’empêchent d’enfin avoir un fils. Nous sommes dans un bled de campagne du Kirghizstan, ancienne république de l’URSS économiquement dévastée et rongée par la corruption… Devant et derrière la caméra: Aktan Arym Kubat, acteur et réalisateur kirghiz anciennement connu sous le nom d’Aktan Abdykalykov (Le Fils adoptif, Le Singe). Peintre de formation, il fait à nouveau montre ici d’un sens de l’image proprement soufflant et déroule son histoire, d’une désarmante simplicité, avec une fort belle… énergie. Pour une fable politique empreinte de pessimisme voire de cruauté, mais d’où percolent humanité et tendresse, et qui prend soin de rallumer, in extremis, une lueur d’espoir.

N.C.

LE VOLEUR DE LUMIÈRE, DRAME DE AKTAN ARYM KUBAT. AVEC AKTAN ARYM KUBAT, TAALAIKAN ABAZOVA. 1 H 16. SORTIE: 27/07. ***

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